Virginie OrgogozoChercheuse en biologie de l’évolution
La drosophile, la célèbre mouche à vinaigre, a une vie en dehors des laboratoires. Les centaines d’espèces qui composent cette famille ont évolué de façon à s’adapter à des environnements variés. C’est à travers ces adaptations que Virginie Orgogozo tente de dévoiler les mécanismes intimes de l’évolution des espèces.
Après une thèse obtenue à l’ENS et un post-doctorat effectué dans la prestigieuse université de Princeton, aux États-Unis, elle est recrutée en 2007 par le CNRS. En 2010, grâce à l’attribution d’un soutien ATIP1 , elle monte sa propre équipe au sein de l’Institut Jacques Monod à Paris. Résultat marquant, publié dans Science, elle identifie les modifications génétiques qui ont conduit l’espèce Drosophila pachea à devenir dépendante d’un cactus. Actuellement, elle cherche à comprendre avec son équipe comment et pourquoi les organes génitaux ont évolué entre différentes espèces de drosophile. Son but : proposer une théorie de l’évolution qui soit à la fois plus précise et plus prédictive.
Chercheuse CNRS
- Institut Jacques Monod (IJM), CNRS / Université Paris Diderot, Paris
- Institut des sciences biologiques
- Délégation Paris B
- 1Le soutien ATIP-AVENIR, attribué par le CNRS et l’Inserm, permet à de jeunes chercheurs de mettre en place et d’animer une équipe, au sein d’une unité de recherche affiliée à l’un de ces organismes. Il vise aussi à promouvoir la mobilité.