Michel NaepelsAnthropologie politique
Directeur de recherche en anthropologie politique au Centre d’étude des mouvements sociaux1 , spécialiste en anthropologie politique de la violence et de la vulnérabilité, avec la Nouvelle-Calédonie et le Katanga comme principaux terrains d’enquête ethnographique.
Michel Naepels analyse les liens entre la violence, le politique et la subjectivité, à partir de deux terrains d’enquête ruraux, en Nouvelle-Calédonie et au Katanga (République démocratique du Congo). Il cherche à décrire des situations de violence présentes ou passées (conflits fonciers, activité d’une milice paysanne, etc.) et leurs effets différés. Dans les cinq livres qu’il a publiés, il s’interroge sur l’exposition différentielle à la violence et s’intéresse particulièrement aux logiques sociales mobilisées face à l’incertitude. Il déploie désormais une réflexion sur la vulnérabilité analysant en situation les relations entre violence politique, vulnérabilité et capacités d’agir de chacun et chacune. Son propos, attentif à la fragilité des conditions environnementales de la reproduction sociale, le conduit à poursuivre une anthropologie des rapports de genre, de génération et de dépendance.
- Centre d'étude des mouvements sociaux
- Délégation Paris-Centre
- Institut des sciences humaines et sociales
- 1CNRS/EHESS
CV
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1996 : Doctorat en anthropologie sociale, à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), sur les conflits fonciers à Houaïlou (Nouvelle-Calédonie)
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1998 : Entrée au CNRS-Chargé de recherche au laboratoire Sociologie, histoire, anthropologie des dynamiques culturelles2 (Marseille)
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2001 : Médaille de bronze du CNRS
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2010 : Habilitation à diriger des recherches, directeur de recherche à l’Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux3
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2011 : Directeur d’études cumulant à l’EHESS et entame un projet de recherche sur la vulnérabilité au Katanga (RDC)