Arrivée du Marion Dufresne dans les îles Kerguelen. Un des programmes à bord du Marion Dufresne est le service d'observation Oiso, qui évalue la part de CO2 issue des émissions anthropiques et l’acidificationdes eaux qui en résulte. © Corentin CLERC / LMD

La première série temporelle de CO2 dans l’océan austral informe sur l’acidification

Résultat scientifique Terre et Univers

Depuis plus de cent ans les émissions de CO2 liées aux activités humaines perturbent les environnements atmosphérique (réchauffement) et océanique (réchauffement et acidification), une perturbation qui ne ralentira pas dans les décennies à venir. L’océan austral, au sud de 50°S, est reconnu pour capturer de grandes quantités de CO2 anthropique. Toutefois, dans cette région éloignée, les observations sont encore rares et les estimations déduites des modèles océaniques et de climat restent incertaines. Aussi, les biais des représentations numériques des processus dynamiques ou biologiques peuvent conduire à des simulations douteuses pour le futur et cela quelques soient les scénarios d’émissions anthropiques.

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Laboratoire de la circonscription Paris-Centre impliqué dans cette étude :

Contact

Nicolas Metzl
Chercheur CNRS au Laboratoire d’océanographie et du climat : expérimentations et approches numériques (LOCEAN - CNRS/Sorbonne Université/MNHN/IRD)