Le puits océanique de carbone anthropique revu à la hausse
L’océan a permis de retarder les effets des émissions anthropiques de CO2 sur le climat en n’en absorbant près de 25%. Cette absorption se fait principalement par phénomène physico-chimique, la pompe physique de carbone : le CO2 pénètre dans l’océan par échange à l’interface avec l’atmosphère, il se dissout dans les eaux froides, qui vont ensuite plonger dans l’océan profond. Dans l’océan Atlantique Nord, la circulation de renversement, ou AMOC (Atlantic Meridional Overturning Circulation), participe largement à cette pénétration. Or l’AMOC présente actuellement des signes inquiétants de ralentissement, qui pourraient diminuer la capacité de l’océan à absorber le CO2 anthropique.
Laboratoire de la circonscription Paris-Centre impliqué dans cette étude :
- Laboratoire d'océanographie et du climat : expérimentations et approches numériques (Locean, CNRS/MNHN/Sorbonne Université/IRD)