La nature mystérieuse du coeur de l’amas d'étoiles Messier 4
Les trous noirs peuvent être de deux gammes de taille ou de masse. D’une part, les trous noirs stellaires (des petits trous noirs), provenant de l’effondrement d’une étoile lorsque les forces nucléaires et quantiques ne sont plus disponibles pour contrecarrer la gravité. D’autre part les trous noirs supermassifs, observés aux centre des galaxies massives, dont notre Voie Lactée, avec des masses entre cent mille et dix milliards de fois la masse du soleil. Les astrophysiciens imaginent que les trous noirs supermassifs se sont formés principalement par des fusions répétées de plus petits trous noirs. L’univers devrait donc contenir des trous noirs de masse intermédiaire entre une centaine et cent mille masses solaires, à partir desquelles se seraient formées les supermassives. Mais les astronomes n’ont pas encore trouvé plusieurs exemples convaincants de trous noirs de masse intermédiaire (IMBH), comme pour les deux autres classes.
Laboratoire de la circonscription Paris-Centre impliqué dans cette étude :
- Institut d’astrophysique de Paris (IAP, CNRS/Sorbonne Université)