Simulations numériques : quand voir flou permet de voir plus loin
L’étude de nombreux problèmes scientifiques actuels repose sur les simulations moléculaires qui permettent de réaliser sur ordinateur des expériences impossibles à mener en laboratoire. Qu’il s’agisse de comprendre les transformations physiques et chimiques dans les liquides ou les matériaux, ou encore les changements de conformation des protéines en biologie, la complexité des systèmes étudiés ne permet pas encore de prédire directement leur évolution sur les échelles de temps associées à ces phénomènes physiques. Un nouveau pas vient d’être franchi par une équipe pluridisciplinaire de chimistes, physiciens et mathématiciens, qui pourrait bien rendre ces phénomènes simulables. Ces résultats sont à retrouver dans la revue PNAS.
Laboratoire de la circonscription Paris-Centre impliqué dans cette étude
- Institut d'astrophysique de Paris (IAP, CNRS/Sorbonne Université)