Un bond de géant pour la modélisation des protéines du virus du Covid-19
Les simulations permettent de trouver des failles dans les protéines des virus, mais plus les modèles sont précis et plus ils sont gourmands en temps de calcul. Des chercheurs du LCT (CNRS/Sorbonne Université), de l’IP2CT (CNRS/Sorbonne Université), de l’Université du Texas à Austin (États-Unis) et du GBMC (CNAM/HÉSAM Université) ont obtenu une simulation d’une protéine cruciale du virus responsable de la pandémie Covid-19 en deux semaines de calcul, alors que, à définition égale, les anciens procédés auraient pris une dizaine d’années. Ils ont pour cela adapté leurs codes à la simulation à champs de force polarisables, une méthode capable de mimer des phénomènes quantiques souvent négligés malgré leur importance dans la structure des protéines. En parallèle de la publication de ces travaux dans la revue Chemical Science, l’ensemble des programmes informatiques impliqués ont été mis à disposition de la communauté scientifique afin de lutter contre l’épidémie.
Laboratoires de la circonscription Paris-Centre impliqués dans cette étude
- Laboratoire de chimie théorique (LCT, CNRS/Sorbonne Université)
- Institut parisien de chimie physique et théorique (IP2CT, CNRS/Sorbonne Université)