Les glissements de terrain influencent la sismicité
Aux échelles de temps géologiques, la forte influence de l’érosion des paysages, modulée par le climat, sur la déformation tectonique est bien établie. Ces processus sont ponctués d’épisodes pluvieux ou de tremblements de terre, qui peuvent induire une érosion ponctuelle via de nombreux glissements de terrain et un transport sédimentaire intense. Cependant, l’influence de ces événements extrêmes sur la sismicité des chaînes de montagnes reste mal comprise. Une nouvelle étude, financée par l’ANR dans le cadre du projet EROQUAKE, explore ces liens à l’aide de simulations numériques. Elle offre un cadre opportun pour mieux comprendre des séismes tel que celui du Teil (2019), dont la proximité de l’épicentre avec une carrière a relancé le débat sur la sismicité induite par les activités humaines.
Cette étude implique des chercheurs de l'Institut des sciences de la Terre Paris (ISTEP, CNRS/Sorbonne Université) et du Laboratoire de géologie de l'Ecole Normale Supérieure (LG-ENS, CNRS-ENS-PSL)