Une nouvelle méthode pour évaluer la vulnérabilité des écosystèmes et protéger la biodiversité
Alors que les États se sont engagés à créer des zones protégées sur au moins 30 % de leurs territoires terrestres et maritimes d'ici 2030, une équipe de recherche internationale a mis au point un nouvel outil permettant de quantifier la vulnérabilité des communautés d'espèces. Associé aux futures études d'évaluation des risques pour les écosystèmes, cet outil devrait aider les décideurs à définir les priorités de gestion et à orienter les efforts de protection là où ils sont le plus nécessaires. Définir des stratégies de conservation appropriées est un objectif difficile à atteindre, notamment en raison de la complexité des menaces et des réponses des espèces, ainsi que des limitations budgétaires. Pour surmonter ce défi, l'équipe de scientifiques, dont des chercheurs du CNRS, de l'Ifremer, de l’IRD et d'organisations internationales, a simulé la réponse des communautés d’espèces à un large éventail de perturbations, pour fournir une estimation robuste de leur vulnérabilité dans un monde où les menaces futures sont diverses et difficiles à prévoir.
Laboratoire de la circonscription Paris-Centre impliqué dans cette étude :
- Biologie des organismes et écosystèmes aquatiques (Borea, CNRS/MNHN/IRD/Sorbonne Université)