Une nouvelle étape pour la redox anionique
Les piles et les batteries reposent sur des échanges d’électrons qui ont lieu lors de l’oxydation et la réduction d’ions positifs. L’implication des ions négatifs (redox anionique) permettrait de doubler les performances, mais provoque une dégradation du matériau trop rapide et importante. Des chercheurs de France, Allemagne, Suisse et Russie ont cependant découvert une nouvelle phase dans les électrodes à redox anionique soumises à des tensions élevées, qui améliore leur durabilité. Publiés dans Nature Communications, ces travaux aident à mieux comprendre la redox anionique, avec l’espoir de l’adapter pour des applications à l’échelle industrielle.