Une journée de méditation suffit à modifier l’épigénome
Les mécanismes épigénétiques sont considérés comme des médiateurs possibles entre les stress environnementaux et la santé humaine. Notamment, l’exposition au stress psychologique induit des marques épigénétiques associées à des risques accrus de maladies chroniques. Une récente étude menée dans le cadre d’une collaboration impliquant notamment le laboratoire Eco-Anthropologie (EA – CNRS / MNHN / Université Paris Diderot), l’INSERM et l’Université de Wisconsin Madison, explore l’influence de la gestion du stress par la pratique méditative sur l’épigénome humain. Les résultats, publiés dans la revue Brain, Behavior and Immunity, montrent qu’une journée de méditation intensive suffit à modifier les profils épigénétiques de sites d’intérêt clinique.