Portrait de David Massot, référent Geslab au LCPMR
La formation entre pairs ? C'est l'objet du réseau Geslab de la circonscription Paris-Centre, dont David Massot, administrateur au LCPMR, est l'un des référents.
Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle David Massot, je suis responsable administratif du Laboratoire chimie physique – matière et rayonnement (LCPMR, CNRS/Sorbonne Université).
Quel a été votre parcours ?
Hormis quelques déménagements provisoires, mon parcours s’est déroulé presque intégralement sur le campus Pierre-et-Marie-Curie ! J’y ai en effet débuté ma carrière comme agent contractuel au sein de l’ancienne Université Pierre-et-Marie-Curie (UPMC), avant d’être titularisé à la suite d’un concours en 1997. J’exerçais alors différentes missions de gestionnaire au laboratoire d’informatique, l’actuel LIP6 (CNRS/Sorbonne Université).
Puis, en 2005, j’ai passé un concours externe pour intégrer le CNRS et j’ai de suite été affecté au LCPMR, que je n’ai plus quitté depuis, en qualité de gestionnaire financier, sous la direction d’une administratrice. En 2017, au départ de celle-ci, je l’ai remplacée comme nouveau responsable administratif du laboratoire.
Pourquoi avoir choisi le CNRS ?
Le milieu de la recherche m’attirait depuis toujours, en particulier le CNRS, pour lequel je vouais une petite fascination. L’établissement me donnait en effet l’impression d’être au cœur de la recherche, alors que l’UPMC, qui pratiquait elle aussi de la recherche, consacrait malgré tout une grande partie de ses activités à l’enseignement.
Comme par ailleurs plusieurs personnes de mon entourage m’avaient recommandé de tenter un concours externe, j’ai fini par suivre leurs conseils.
Quelles sont vos missions et avec qui travaillez-vous ?
En tant que responsable administratif, j’ai tout d’abord une relation privilégiée avec la direction du laboratoire, avec laquelle je mène des réunions mensuelles. Cette proximité me donne l’impression de faire partie de cette direction sans être décisionnaire pour autant.
J’entretiens par la suite des relations avec les sept équipes du laboratoire. Hormis aujourd’hui, pour les besoins de cet entretien, je laisse toujours ma porte de bureau ouverte, car tous les gens viennent me voir pour des questions diverses et variées.
Enfin, je conserve des relations avec les deux tutelles du laboratoire pour les questions financières et de plus en plus RH, un domaine dont les administratifs dans les laboratoires s’emparent de plus en plus ces dernières années.
Pouvez-vous nous présenter spécifiquement votre mission de référent Geslab et le poids qu’elle représente dans vos journées de travail ?
J’ai été proposé comme référent Geslab par Nathalie Choquet et Diane Sainte, alors respectivement responsable et adjointe à la responsable du service Financier et comptable de la délégation Paris-Centre du CNRS, il y a une petite dizaine d’années. Depuis lors, il n’y a pas une semaine où je ne suis pas contacté à ce sujet.
Ce sont le plus souvent des contacts spontanés par téléphone pour débloquer une situation sur l’outil Geslab. En parallèle, depuis 2-3 ans j’accompagne de manière personnalisée les gestionnaires de 5-6 laboratoires, identifiés au préalable par la délégation Paris-Centre, qui rencontrent des problématiques particulières, avec lesquels je fais le point une à deux fois par mois.
Le bilan de ce réseau des référents Geslab est plus que positif. D’une part, savoir qu’on est suivi rassure et détend les gestionnaires, et, d’autre part, à la longue, on mesure une nette diminution des workflows de ces laboratoires.
Vous êtes également correspondant communication et formation de votre unité, comment ces missions s’intègrent-t-elles aux autres ?
Au niveau de la formation, je diffuse les annonces auprès des personnels du laboratoire et je valide leurs demandes.
Pour la communication, je n’ai pas encore pris le temps de m’y intéresser depuis le départ de la précédente responsable administrative, bien que nous ayons publié une gazette LCPMR pendant un à deux ans. De manière générale, je m’attache toutefois à diffuser au sein du laboratoire toutes les informations que je reçois de nos tutelles.
Qu’aimez-vous le plus dans ces missions ?
Au niveau du laboratoire, j’apprécie la vraie confiance que m’accorde la direction, car, en tant que fonction support, on participe à notre manière à la recherche.
En qualité de référent Geslab, j’aime le côté humain, la faculté de créer du lien avec les gestionnaires d’autres laboratoires, au sein de ce grand réseau où l’on peut tous s’entraider. Je dis souvent sans plaisanter aux gestionnaires que j’accompagne que si c’est moi qui viens vous aider aujourd’hui, peut-être qu’à l’avenir ce sera vous qui me retournerez la pareille. En somme, qu’on peut tous devenir le référent de quelqu’un.
Devenir référent Geslab m’a en outre permis d’élargir et de diversifier au maximum mes missions et, par ailleurs, a conforté mon sentiment d’être un élément important sur lequel les gens peuvent compter, et ça c’est vraiment gratifiant.
Quelles sont selon vous les qualités requises pour mener à bien ces différentes missions ?
Les fonctions support sont nécessaires pour que la science puisse avancer. Il faut plein de métiers autour des scientifiques pour les accompagner.
Il faut néanmoins savoir s’adapter à ce milieu de la recherche qui, de l’extérieur, peut faire peur, de sorte que je recommanderai d’avoir de la patience, de la réactivité, de la souplesse pour jongler entre les injonctions des différentes tutelles et, surtout, de savoir mettre en avant notre côté humain dans nos relations professionnelles.