L’une des premières guerres préhistoriques était plutôt une succession de violences
Communiqué de presse
Ecologie et environnement
Depuis sa découverte dans les années 1960, le cimetière de Jebel Sahaba (vallée du Nil, Soudan), vieux de treize millénaires, était considéré comme l’un des plus anciens témoignages de guerre à la Préhistoire. Des scientifiques du CNRS et de l’Université Toulouse - Jean Jaurès ont ré-analysé l’ensemble des ossements conservés au British Museum (Londres) et réévalué le contexte archéologique. Dans Scientific Reports le 27 mai 2021, ils montrent qu’il ne s’agit pas d’un unique conflit armé mais plutôt d’une succession d’épisodes violents, sans doute exacerbés par des changements climatiques.
Laboratoire de la circonscription Paris-Centre impliqué dans cette étude :
- Archéozoologie, Archéobotanique : Sociétés, pratiques et environnements (AASPE, CNRS / MNHN)