Le stress modèle nos comportements en remodelant la chromatine

Résultat scientifique Biologie

L’un des mécanismes par lesquels le stress agit sur l’utilisation des gènes pour modifier les comportements vient d’être mis à jour chez la souris. Dans une étude publiée dans la revue Nature Communications, les scientifiques ont déterminé le rôle de deux protéines qui modifient l’accessibilité des gènes au sein des noyaux et contrôlent ainsi leur utilisation. Dans les neurones du noyau accumbens, une structure cérébrale importante pour la motivation, ces protéines sont indispensables pour que s’établisse durablement une aversion sociale suite à des agressions répétées. Cette aversion sociale est considérée comme un marqueur de la dépression. Si ces protéines sont absentes, les animaux sont résilients et n’évitent plus leurs congénères.

Lire l'actualité sur le site de l'INSB

Laboratoire de la circonscription Paris-Centre impliqué dans cette étude :

Contact

François TRONCHE
Chercheur CNRS à l'Institut de biologie Paris Seine - IBPS (CNRS/Inserm/Sorbonne Université)