Des fourmis urbaines et forestières remarquablement semblables génétiquement
Résultat scientifique
Écologie et environnement
La vie en ville peut faire évoluer les populations urbaines différemment des autres. Des chercheurs de l’Institut de Systématique, Evolution, Biodiversité (ISYEB - Sorbonne U/CNRS/MNHN/EPHE) et du laboratoire Biogéosciences (CNRS/EPHE/Université de Bourgogne) ont montré, dans un article publié dans Biology Letters, que les populations urbaines de la petite fourmi des glands ne sont étonnamment pas différenciées génétiquement des populations forestières, suggérant une expansion et une absence d’isolement. Cependant, certains gènes présentent des traces de sélection témoignant d’une adaptation au milieu urbain.
Contact
Claudie Doums
Enseignante chercheuse à l’Institut de Systématique, Evolution, Biodiversité (Sorbonne Université/CNRS/MNHN/EPHE)
Stefano Mona
Enseignant chercheur à l’Institut de Systématique, Evolution, Biodiversité (Sorbonne Université/CNRS/MNHN/EPHE)